Pierre et Marie CURIE Un couple de savants

Pierre et Marie CURIE


 A l’automne de 1891, gare du Nord à Paris, arrive une jeune fille de 24 ans, Manya Sklodowska. Elle est en train de réaliser son rêve : vivre à Paris pour fréquenter la Sorbonne.

 En Juillet 1894, Manya est reçue la première en licence de sciences physiques. La même année, elle est mise en relation avec un homme de 35 ans, connu pour ses travaux scientifiques. Ce savant de grande valeur, c’est Pierre Curie. Autant Marie est combattante, consciente de sa valeur, autant Pierre est rêveur et discret. Mais ses qualités intellectuelles, à lui aussi, sont extraordinaires : il a été bachelier à 16 ans et licencié à 18 ans.

©ACJC
Le hangar de l’Ecole de physique et de chimie, vu de l’intérieur

 En 1896, Marie Curie est reçue première à l’agrégation de sciences physiques et elle découvre le phénomène de radioactivité. En 1898, elle trouve avec son mari un nouvel élément qui, pour des raisons évidentes, s’appellera le polonium. Le 26 décembre, l’académie des Sciences entend une communication capitale sur une nouvelle découverte : celle du radium.

 En 1903, elle soutient sa thèse en Sorbonne et, avec son mari et Henri Becquerel, elle reçoit le prix Nobel.
Déjà, Pierre et Marie Curie ont commencé à souffrir physiquement des radiations. Les collaborateurs, les étudiants qui les entourent mourront de causes mystérieuses. Eux-mêmes refusent de penser aux dangers du rayonnement. Pierre, hélas n’aura pas le temps de se faire ronger par les radiations. En avril 1906 il meurt écrasé par un fourgon.

 La vie pourtant reprendra ses droits et des consécrations nouvelles attendent « la veuve illustre ».
Le 5 novembre 1906, Marie Curie donne son premier cours à la Sorbonne où elle vient d’être nommée professeur.

©ACJC
Marie et Irène Curie et leurs élèves du corps expéditionnaire américain, 1919.

 Lorsqu’éclate le première guerre mondiale, Marie va montrer son dévouement et sa conviction. Au prix d’efforts innombrables, elle organise un service radiologique automobile. Les « petites Curie », comme l’on appelle ces voitures, réaliseront plus d’un million de radios pendant les deux dernières années de guerre.

 Mais les doses énormes de radiation ont fait leur
travail : en Juillet 1934, Marie Curie meurt auréolée d’une gloire Mondiale.

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